Ce bâtiment de onze logements, bien que d’échelle modeste, se devait d’assurer la liaison entre des héberges de hauteurs différentes et des architectures contrastées. Plutôt que d’opter pour une transition trop attendue, en gradins ou pente douce, l’épannelage suit une courbe sismographique et se raccorde en deux temps, créant d’emblée une verticalité tonique. Revêtu d’acier anthracite, ce volume se détache de la pierre claire du reste du bâtiment.
La façade arrière tire parti de gabarits contraignants, pour se développer en une succession de terrasses. Les lignes brisées de leurs garde-corps cristallins créent un jeu de reflets avec les façades voisines, plus denses. L’escalier est éclairé naturellement, tous les appartements bénéficient d’une double orientation. Au sommet, le triplex gagne une terrasse, avec belle vue, et un pin planté sur une profonde réserve de terre végétale.